samedi 29 décembre 2007

Back home...

Voila bientot une semaine que je suis de retour au camp de base hivernal du Plessis.
Retour express a Buenos Aires, profiter encore un peu de la chaleur estivale et de la générosité Argentine, voir Johanne et Mathieu aussi au bout de leur aventure, de retour a la sédentarité.
Le temps de boucler mes sacs toujours trop lourd, de dire aurevoir a Amandine et me voila assis dans cet avion ponctuel et rapide, 13h de vol, autant dire rien, je regarde souvent la petite carte défiler sur l'écran et me rapelle de bons moments ici ou la... quelques mots sur le carnet, un petit film, un petit somme et me voila parachuté a roissy ou je retrouve mon Papa avec plaisir.
Une virée sur l'autoroute me voila chez moi. Je m'assoie dans le jardin, il fait beau mais froid, quel voyage simple et brutal que ce changement d'hémisphère par les airs !
Bref c'est Noel, je ne sais plus ou donner de la tete, amis, famille, journée remplie de joie de ces belles retrouvailles... J'ai l'impression d'avoir vécu un rêve de n'être jamais parti, mais comme un arbre qui pousse, ici les choses bougent lentement, avec force, des petits ventres poussent, je serais tonton cet été !Et puis me voila comme un Ours en cage, l'impression de vivre enfermé, d'hiberner, paperasse, mails, téléphone... C'est bientot la rentrée de classes pour moi dans une semaine je retourne au Lycée !

jeudi 20 décembre 2007

Trek en terre de feu, la cerise sur le gateau !

Pour parfaire ces aventures nautiques, me dégourdir les jambes et voir cette fameuse terre de feu dans son coté sauvage au dela de cette étrange ville d'ushuaia en pleine explosion, il me fallait partir a pied a travers ces montagnes sauvages...
Pour le symbole, une chouette boucle autour du massif qui domine Ushuaia, départ a pied du bateau, retour a pied au bateau, pour plus d'etique et d'esthetique...
Apres un bon resto la veille "chez Manou" comme disent les Argentin, un bon resto Gastro Francais, tenu par un gars d'Olivet, me voila debout a 6h (sans reveil) exité comme une puce, "Serge c'est l´heure !", Départ a tavers les quartiers residentiels etonant d'Ushuaia, ici le developpement fait que les pauvre deviennent riche que les taudis sont transformés en quelques mois en des barraques en dur bien rococo, tout cela donne un mélange étonnant et surtout les gens ont la banane !!!
Bref, nous cherchons un peu le chemin, traversons un ranch et nous voila dans la vallée a travers une superbe forêt primaire.... bientot plus de chemin et il faut faire sa route entre neige, boue, végetation infranchissables, marécages, barrages de castors...
Finalement nous sortons après qqs heures de la forêt pour attaquer la montée au col, un "petit col" a seulement 880m d'alti... mais voila, ici a cette altitude, on se croit a 3000m dans les alpes, bcp de neige, austerité de paroi rocheuses, de glaciers suspendus...
Nous redesendons sur un lac, pour un chouette bivouac pret d'une cascade, quelques Gauchos sont la avec leur cheveaux, bien sympa, un peu frisquette avec le feu qui ne veut pas demarrer...
Le lendemain on monte un peu plus haut sur le lac superieur "del caminante", complétement glacé, superbe.
Puis une longue descente dans une vallée le long de rivière puis d'une enorme tourbière, il se met a pleuvoir, ca devient extremement boueux, degeulasse...
Nous arrivons finalement au bateau en fin d'aprem, plein les pattes et pas peu fier d'avoir bouclé cette belle ballade en deux jours.

Encore quelques heures a Ushuaia avant l'avion ce soir pour un bref retour vers la chaleur australe de Buenos Aires...

PS : Les photos bientot aussi

lundi 17 décembre 2007

Ushuaia, bout du voyage, fin del mundo...

De Buenos Aires nous sommes partis, a trois, sur un chouette bord de près, premier quart pour la cigogne, dans un gros merdier de cargo et de balises dans tous les sens, de vent oscillant... Le ton est donné, ca ne sera pas de tout repos, quoi que... On abat puis empannons a la sortie de la plata, ca deboule a 10 noeuds, route directe, cap au 200, comme d'ab, encore et toujours, un peu d'ouest et surtout beaucoup de sud...

Le rythme s'installe, celui des quarts biensur mais un nouveau rythme également, celui des dépressions, le baromètre en est le métronome, ca oscille dur, sud ouest, forcissant, tourne a droite, molli, nord ouest, grains, front froid, pluie...

Beaucoup de manoeuvre donc, pas beaucoup de moteur, une vrai et belle nav qui me plait, ce qui n'est pas le cas de tous, comment faire de la voile en insultant le vent ?

Je profites des moments d'inaction pour dormir, pas mal, ce qui me vaut quelques remarques a bord, mais quand vient la brafougne, 45 noeuds dans la gueule, je suis en pleine forme, pret a affronter sereinement les élements et préparer un petit curry a l'indienne dans une mer dechainée...

Tout cela dure... 8 jours, la trace sur la carte défile bien, on laisse la péninsule Valdès a droite, les malouines a gauche, il faudra revenir...

Le décor est sobre, mer sombre, blanchie par quelques deferlantes, lumière basse, animé par une foule d'oiseau incroyable, pétrels, damiers du cap, et les majetueux albatros qu'on peu regarder des heures jouer au ras des vagues, sans un battement d'aile...

Jusqu'à ce que le froid commence a me saisir, et oui il commence a faire frisquette, 6ºc cetraines nuits, chauffage a l'interieur, polaires, soupes, café et infusions a toute heure...


De plus en plus froid et de plus en plus de jours, ca va même très vite : un soir, dans les 50ème je prend le quart de milieu de nuit, le quart dit "de merde", sans lune, obscur sous les étoiles que nous laisse entrvoir le ciel. Et puis a peine ai je vu le crépuscule disparaitre qu'une lueur pointe labas au sud, il est 2h30, et oui c'est l'aube !
Preque 8 jours sans ame qui vive pas un seul bateau croisé dans ce coin peu fréquenté, pas une seule terre et le 13 décembre en soirée, sortant de mon habituelle sieste, une ile droit devant, des montagnes...

Vers minuit au crépuscule, on pointe l'etrave a l'entrée de la baie de cook, au nord est de l'ile des états. le vent semble mollir mais a l'approche de la tonne laissée par l'armada argentine, des rafales violentes descendendent des montagne, manoeuvre chaude, dans le noir, me voila couché sur l'étrave, serge me tient les pieds et après quelques tentatives, nous voila enfin amarrés solidement. Decor grandisose au petit matin, la nature a l'etat brut, forêt primaire, sommets dressés au dessus du fjord, on se prend pour des explorateurs, débarquement en annexe, se frayer un chemin vers un petit sommet, pas simple mais tellement bon !!!

Le lendemain, excursion vers le phare du bout du monde, celui de Jules Verne dont la réplique est a la Rochelle, quitté il y a 3 mois exactement, chouette connexion...

Picnic dans ce monument qui recoit moins d'une visite par mois en été, en dehors du monde, en dehors du temps, un mot sur le livre d'or, difficile de rendre compte des sensations de ces instants magiques...


Départ en soirée pour la dernière nav vers Ushuaia, dernière nuit, dernier quart, au matin vent mou, lumière rose, le détroit de lemaire est passé, et voila que j'abat pour embouquer le canal Beagle, 20 noeuds au portant, mer lisse, la musique me fait frémir, ciel couvert qui donne un ton austère, des montagnes partout, de la neige, c'est grand...

Et voila en soirée Ushuaia est devant, c'est une ville, ca fait peur, c'est l'arrivée, la fin du voyage, on s'amarre, a couple de Penduick 6, qulques formalités, discussions banales de marins... Content d'être au bout mais toutes ces étapes du retour express par les airs me font peur, j'aurais bien vu une petite fusée de l'ile des etats au Plessis !
Bref il me reste 3 jours pour aller me dégourdir les jambes, 3 mois de voyages pour venir marcher 2jours en Patagonie... Ridicule ? nooonn l'epanouissement est sur le chemin et non à l'objectif...

mardi 4 décembre 2007

Départ imminent...

Bon et bien voila, après les h'esitations, les problèmes techniqiues, c'est la météo qui s'en mèle, fort vent de sud est et de la pluie, apr`s tout ces hçjours de beau temps et de canicule...
Alors on attend un peu pour dé-platter (sortir de la plata dans un jargon que je viens d'inventer)...
Après avoir voulu trainer et flaner ici j'ai hate de partir, de prendre le rythme de vie du large, de quitter la ville et puis plus on part tard, moins il me restera de temps pour crapahuter en terre de feu... une contrainte de temps... ca faisait longtemps, ça sent le retour, il faut s'y remettre !
Allez Zai, en avant pour le sud que ca mouille ou que ca branle, vivement qu'on hisse les voiles !
Muchos Besos a todos

lundi 3 décembre 2007

Cap au sud, l'aventure continue !!!

Biensur je vais continuer a bord, comment est ce possible autrement ?
Cela doit être quelquechose de nouveau que je découvre, que j'avais dejà un peu ressenti a Salvador; j'appelerais ca "le mal de l'escale"... Ou quand on remet le pied a terre on a envie de se dire qu'on est a nouveau libre, qu'on a envie de courir prtout, de changer d'air, de profiter d'un pays qu'on a peur de découvrir uniquement du large...

Enfin, vous l'aurez compris, ce mal est passé, il m'a quand même fait promettre de revenir en Argentine pour redécouvrir ce pays par les Andes, la Patagonie, les glaciers, la pampa...

Quoi qu'il en soit, merci a vous pour vos commentaires et autres petits messages de soutien, mais ne vous en faites ps, j'aurais continué a vous faire rever, par une autre face.

Voila, encore a Buenos Aires, l'escale se prolonge un peu en attente de savoir si on va pouvoir ou non régler nos petits problèmes techniques : sortir le bateau pour recaler l'helice, faire ressouder deux chandeliers... Départ ce soir ? demain ? plus tard ?

Je ne sais pas, j'aimerais partir au plus tot car ce temps reduit les escales possible et les possibilités de trek a l'arrivée en terre de feu...
En attendant je tache de profiter de cette chouette ville et des ses quartiers tous bien différents, la Boca, petite ville dans la ville, pleine de couleurs, hier grande brocante a San Telmo avec quelques danseurs de Tango sur la place Dorrego, un petit tour sur la première ligne de metro avec ses wagons en bois qui vous ramènent un siècle en arrière...



Voila, et puis j'ai pris mes billets pour rentrer, le 20 decembre d'ushuaia, une petite pause a Buenos Aires pour repartir le 23 vers Paris, arrivée le 24 pour une belle fiesta en famille !

Voila les niouzes, on part donc pour 1400 miles, 10 a 12 jours de mer qui risquent d'etre un peu plus sport a 3 a Bord dans les cinquantièmes... En fonction du vent, petit stop sur la peninsule Valdès pour voir les Baleines, sur l'Ile des Etats pour une petite rando au phare du bout du monde et puis pourquoi pas un petit crochet par le cap Horn, les Iles Wollaston, avant d'embouquer le Beagle et de débarquer a Ushuaia...






Bisous a tous et bon vent !

jeudi 29 novembre 2007

La plata de haut en bas...

Alors, je reviens rapidement sur la nav depuis rio, il a fait froid, une nuit d'orage a sortir bottes et cirés pour la première fois depuis... La rochelle !!! non mais en fait la transat c'est variment un truc de rigolo (mis a part les relations humaines...), je pense que les chose serieuses commencent maintenant niveau nav...

Bref après cela, du portant pleine balle, limite un peu chaud selon moi pour un mode convoyage, et puis la bascule enorme, vent dans la geule, courant contraire, de 3 noeuds, bref on n'avance plus, on colle la cote c'est pire, on y va au moteur, c'est horrible... on degage au large et encore une mauvaise option car le vent prend de la droite... bref on embouque finalement la plata sous la pleine lune, sensation bizarre de naviguer au milieu de cet estuaire aux eaux boueuses, ou on ne voit pas la cote mais on n'a plus qu'un metre sous la quille, les cargos deboulent a la queuleuleu dans un chenal qui ressemble a une piste d'atterrissage... c'est mon quart, le soleil se lève et me fait un drôle de signe, un petit oiseau appelé Jaco me tient companie et veux profiter du lift, je me prend pour esteban dans les cites d'or...
Puis finalement apres quelques embranchement de chenaux, Buenos Aires se dresse devant nous, enorme ville... Mais en s'approchant, ca sent bon le printemps, les fleurs, les oiseaux chantent, c'est plein de verdure... Et puis on accoste, on est acceuilli chaleureusement, le yacht club tres classe sort d'un autre temps...

Depuis j'ai eu le temps d'arpenter un peu le centre de Buenos aires, c'est grand mais on s'y sent bien, il y a ici un art de vivre, de la classe chez les gens, de superbe parcs avec des arbres centenaires et des terrasses ombragées, ca donne envie de s'immerger un peu plus.

Suis maintenant a San Fernando un peu plus haut sur la plata ou nous avons ete pour chercher une grue pour une petite reparation du bateau, navigation dans des canaux champetre, exellent, marina super classe au milieu de la foret, mais gros bordel pour faire avancer les choses comme on voudrait.

Enfin a part ca je suis en plein dileme sur la suite, un peu marre de ce bateau, de voir les meme tetes, de certaines incompetences, envie d'aller voir les montagnes, de flaner a Buenos aires...
Mais envie aussi d'aller au bout, ushuaia en bateau, respecter un engagement, d'atteindre un objectif...
Bref, je vous l'accorde ya pire comme probleme dans la vie, mais bon ca me turlupine un peu la tete ces quelques jours...
Ou alors c'est peut etre que vous me manquez trop ?
Qu'en pensez vous ? allez y commentez c'est fait pour ca le blog...

mardi 27 novembre 2007

Ca sent bon a Buenossss Aires....


Arrive a Buenos aires hier sous un soleil radieux dans un petit air printannier...

Depuis rio la descente fut plutot bonne, un petit stop a Isla Grande, une petite ile paradisiaque qui fut l'occasion d'une belle balade. Ensuite navigation tantot, au portant, puis finalement face au vent et au courant. bref, bien arrive, todo va bene, mais je poursuivrait le recit un autre jour car je suis en train de me battre avec un clavier insuportable....

bisous a tous

vendredi 16 novembre 2007

Si tu vas a rio...


Petit stop express a Rio, après une nav sans souci, un petit stop aux iles Abrolhos, paradis de la plongée et des oiseaux, j'ai été un peu malade, un genre d'insolation sans doute mais ca va mieux.
Navigation calme qui en deviendrait presque monotone sans les minis mais quelques baleines sur la route viennent animer cette traversée. Nous devions partir a 4, nous etions 6, faisant profiter un couple de routard bien sympa, Ian et Mona du trajet vers Rio.
Et puis ca s'est refroidi, resortir une polaire mettre des chaussure ca fait bizarre, et puis Rio on se l'imagine sous le soleil, alors sous un crachin Breton ca fait un peu irréel aussi.
Une escale bien courte a Rio qui est bien agréable, rien a voir avec salvador, moins dépaysant, moins de couleur, moins "l'Afrique" moins etouffant mais plus agréable, plus sécurisant, plus cosmopoliste, plus vert... Bef, vraiment différent, un autre Brésil.
On repart donc ce soir d'une escale bien trop courte, en esperant voir le pain de sucre sortir des nuages et le soleil illuminer cette baie mythique... Un stop non loin, a isla Grande, un petit Paradis parait il, puis une petite semaine de Nav vers l'Argentine, Buenos Aires...
Je vous embrasse bien fort et vous souhaite tout plein de courage pour le froid, le travail et les grèves.

samedi 10 novembre 2007

L'Atlantique selon Amandine

Voici un petit épilogue illustré d'Amandine, équipière et journaliste de choc...

Parti un samedi de Madeira pour quelques mythes, après 21 jours de mer, nous sommes arrivés à Bahia, de l'autre coté. De l'autre coté de quoi, je ne le sais guère. Nous avons traversé notre passé, peut-être. En mer, personne ne décide quoi que se soit de sa vie. L'horizon pour miroir ne montre rien de demain. Pour les questions d'avenir, le temps n'est pas un remède. Pour elles, le corps et la tête ont besoin d'être arrêté face à quelque chose. Or, nous nous mouvions. Nous n'avions de comptes à rendre qu'aux nuages, aux étoiles et aux vagues, eux-mêmes mobiles. Il n'était pas l'heure et aucun élément n'aurait pu changer celle-ci, nous vivions en Temps Universel. Après 21 jours de mer, nous n'avons traversé qu'un mythe. Perdue et retrouvée, je n'ai jamais été. Nous avons traversé les Canaries et le Cap Vert, le pot au noir et l'équateur : ceux-la ne sont pas de terre, mais de légendes, devenus à force des siècles des contrées, puis les îlots st Pierre et Fernando de Noronha. L'Atlantique est une promenade, où nous avons été emmené comme un enfant dans son landau, bercé au bruit des vagues contre la coque et haletant sous la chaleur suffocante, émus par quelques rencontres simples : baleine, dauphins, poissons volants, dorades coryphènes, espadon. Mais l'Atlantique raconte la vie, quand je regardais son ciel et ses remous. Il chante et nous chantons avec lui quelque chose qui dit : nous vivons, nous avons vécu et ainsi se peut-il, nous allons vivre.

A notre arrivée, dix heures locales, on a enfin pu consumer le mythe. Au rythme de la samba, entendu depuis loin au large, nous sommes entrés dans le cœur du Brésil. Bu la Caipirinha, jeté dans l'eau verte, mangé les ananas, la pastèque, vibré pour Salvador de Bahia, là, sur le ponton, sans même avoir eu à toucher tout à fait terre, tourné vers notre voilier, dos à la ville haute, dos à demain, car ce n'était pas encore l'heure. Là, au milieu d'eux, des autres qui, avec nous, ont traversé l'Atlantique en solitaire, nous avons épousé le mythe. La terre à nouveau, revenir vers les siens, même des étrangers, venir avec cette douceur qui promet l'arrivée très proche lorsque trois ou quatre jours restent encore, se dire que nous sommes différents pour avoir demeuré en dehors du temps si longtemps, se dire alors que le Brésil peut se prendre, pour être entré dans un mythe qui veut que celui qui a traversé l'Atlantique a décidé un jour de voir ce qu'il se passerait de l'autre coté, s'il osait y aller. Nous verrons donc.

vendredi 9 novembre 2007

Bahia, fiesta y caipirinha...



Arrivée a Bahia dans la baie de tout les saint de nuit, sous une superbe lune quasi pleine, ca se précise, le vent molli et le courant s'en mèle, moteur a la rescousse, de nouveau en panne, malvenu, on rentre a la voile, c'est beau mais ca rend l'arrivée un peu tendue...

Bref nous y voila, on ne réalise pas bien, mais on est heureux, acceuillis avec des fruit et notre première caipi du séjour...

Au lever du jour après une nuit blanche, la vile se dévoile, le mercado modelo proche du port puis il faut monter a la ville haute en ascenseur et la le Brésil vous en met plein la vue, le Pelourinho, un petit quartier authentique, plein de vie, dès le matin tout doucement ca s'anime, la musique est partout, batoucada, samba, reggea... les gens sourient, dansent, c'est chaleureux, mais aussi très pauvre, la misère est la et avec elle le lot d'insécurité qui plane sur cette ville.

Puis l'escale devient pesante, mis a part le petit tour bienfaisant dans les iles, il fait chaud on traine beaucoup dans la marina, des petites choses a regler, des petits coup de mains a donner, des petits apéro a partager... L'ambiance mini reste excellente, les arrivées se suivent, toutes différentes, toutes chaleureuses, toujours émouvantes...

Et puis de belles soirées, remises des prix officielle ou officieuse, toujours chouette on s'attache a tout ce petit monde de marins qui forme une belle famille, et pourtant depuis quelques jours les batreaux dématent, tout le monde range, cherche un billet d'avion, repartir, retrouver une vie après l'aventure...

Pour nous il faut rebondir, nouvelle étape, nouveau départ, nouveaux horizons, les minis c'est bientot fini, bientot j'en ferais parti.

L'escale au cap vert



Je me faisais beaucoup de belles idées du cap vert, des gens acceuillants, de beau payasages...

L'escale qui devait etre express a finalement été éprouvante, tout prend du temps, le moteur nous cause des souci, nous ne sommes pas autoriser a accoster, ni a débarquer...

Quelques mini sont en escales techniques, nous les aidons un peu, l'ambiance est bizarre, toujours dans l'ambiance course malgré ces longues heures immobiles, puis c'est a nous, le moteur remarche, du frais, de l'eau, du gasoil et nous voila enfin repartis.

bref je garde le souvenir d'une escale un peu pesante , il faudra vraiment que je retourne plus calmement dans ces iles pour m'en faire une meilleure idée.

lundi 5 novembre 2007

Cig a la praia !












Avant de continuer ce fabuleux et palpitant récit de la transat, voici un petit intermède, a propos d'un petit break sur une petite ile au sud de salvador qui se rapproche pas mal du Paradis...

Et oui, ca faisait tres longtemps que ca ne m'etait pas arrivé, la glandouille totale a la plage...

En résumé : parti une petite dizaine de joyeux lurons, plages de rêve, lagon, cocotiers, nous trouvons une petite Poussada (genre de backpackers local), ou nous sommes seuls au monde avec petite chambre dans les cocotiers, hamac avec les pieds dans l'eau, manger des fruits, dormir beaucoup, boire la caipi (le soir), manger des grillades de poulpe, de langouste et de poisson...

Enfin c'etait vraiment bon, et c'est dur de revenir dans la fievre de salvador, tout va s'accelerer, derniere fiestas, preparatifs et avitaillement...

En tout cas cette vie de chien m'a laissée le temps de bien penser a vous, vous me manquez, mais le sud appel... bientot de nouveau en route (jeudi ?)

Bisous

mercredi 31 octobre 2007

Tropiques, alizés, pêche et boulangerie...

La suite (attention le récit est dans un ordre chonologique inversé) est plus calme, nous passons le tropique, entrons dans l'alizé bien établi de nord-est (au portant), la première chose qui caractérise cette zone : les pissons volants, c'est complètement dingue ces bestioles, ca saute, rebondit et vole sur des centaines de mètres. Sinon et bien plus grand chose a faire, a peine une manoeuvre, donc beaucoup de sommeil, lecture, ecriture, musique, apéro...



Il commence aussi a faire très chaud, j'en souffre un peu, me réveil toujours tout suant et dois abuser des seau d'eau et de la toilette dans la jupe.


Sinon c'est la pêche qui vient animer tout ca, on prend de belles Dorades coryphènes, magnifiques, des bonites (sorte de petit thon) et on se fait de beau carpaccio.La vie est douce, calme mais a 10 personnes on a quand même pas tant d'intimité ni de moments ou s'ennuyer entre les discussions, les parties de cartes les bons repas...
On instaure le pain qutidien, fait le soir après le repas, pétri a chaque quart et enfourné le matin pour un réveil au chant du coq, du bon pain et de la vacation radio avec les minis a 8hTU pétante...

Bon ici le Brésil, c'est l'heure d'aller se baigner, je vous embrasse, a bientot pour la suite des aventures...

Début de transat agité...

Me voila donc au rythme Brésilien... Avant de rentrer dans les détails de ce pays fou, je vais essayer de rattraper mon retard en vous livrant un petit recit express relatant cette transat dans les grandes lignes...

Nous voila donc repartis de Madère le 6 octobre dernier, l'equipage a quelque peu changé mais me semble tout aussi sympa, fait principalement de famille, copains et copines de coureurs et du couple skipper si "particulier".


Les premiers jours de la transat ont été intenses, pas du tout a l'image que je me faisais d'une grande traversée, une journée d'attente dans la molle, entre baignade et bricolage, puis le vent rentre, les minis avance et nous prenons un gros coup de vent entre les iles des canaries, un affalage de Grand voile haute un peu tendu dans 40 noeuds de vent...

lendemain sous spi dans un alizé bien etabli on file 12 noeuds de moyenne, ca trace, c'est bon, grisant, ca monte on tient le spi toute la nuit, jusqu'a 25 noeuds et au petit matin crac, le voila qui explose dommage, plus de joujou pour tous les milles qui restent...

Ensuite nous courrerons après quelques mini, dématage, problème médical et meme un bateau coulé... Le skipper se sent très peu concerné par ces histoires et je dois prendre en main les choses a ce niveau, passer beaucoup de temps a la table a carte, estimer des positions, contact par Iridium avec le PC, recherche par VHF... Peu de sommeil ces jours ci et quelques acrochages avec le skipper Thierry, quand on parle de sécurité et de vie humaine, on ne rigole plus...



dimanche 28 octobre 2007

Brazil tadadadada...


Arrivé cette nuit a Salvador, dans la baie de tous les saints.
Tout va pour le mieux, ca fait drole de toucher terre, nuit blanche donc pour tenter de réaliser ce qu'il se passe, et puis ce matin le jour se lève sur la Salvador Skyline, une grande ville, labas en Amérique, dans le sud...
La traversée s'est bien passée mais biensur pleine de péripéties, je vous en dirais plus quand j'aurais repris mes esprits.
En attendant j'attérris !
Plein de bisous

vendredi 5 octobre 2007

En avant pour la longue route !


Aprés plus de 10 jours d'escale plutot paisible, tout s'accelere aujourd'hui avant le grand départ demain matin...

J'ai finalement mis le turbo ces derniers jours, un superbe vol en parapente sur les falaises de 500m au dessus de la mer a l'ouest de l'ile, superbe conditions mais vol un peu ecourté par l'arrivée d'un gros grain...
Le lendemain, départ pour 2 jours de trek, bivouac humide et frais au pied du pic Ruivo (1880m), puis une journée magique au coeur de ces montagnes impressionnantes, des canyons, des a pics vertigineux, une végétation de folie... cette ile m'a beaucoup rappelée la Réunion, mais cést beaucoup plus près !!! je vous la recommande vivement !
Beinsur encore une ou 2 bonnes fiesta avant de s'isoler en mer...
Puis avitaillement (20jours pour 10 personnes ca fait une bonne dizaine de caddies !!), réparation du spi en dernière minute...
L'escale fut chouette mais il est temps de mettre les voile, grand saut vers le Bresil... 3 semaines de mer ! L'equipage qui a partiellement changé s'annonce tout aussi sympa, ca devrait bien le faire...
J'essairais d'envoyer qqs mails en mer, vous pouvez aussi ecrire mais plutot sur l'adresse de course que je consulterais tous les jours : esprit650@skyfile.com
Voilavoila, j'aurais plein de choses a dire pour vous faire partager mon état d'esprit si particulier a ce moment du voyage... Mais les mots et le temps me manquent un peu sur le moment.
Gros bisous tous... A bientot pour plus de niouzes en mer ou a Bahia !

dimanche 30 septembre 2007

L'escale s'emballe a Funchal...


Deja 6 jours d'escale, aprés l'euphorie de l´'arrivée et les belles fêtes qui ont suivi, l'ambiance se calme un peu, on sature un peu de trainer sur le port, il est temps de prendre un peu de hauteur, direction la montagne mardi pour un bon trek, peut etre parapente demain...
Prendre aussi un peu de recul sur cette aventure, se rendre compte que l'aventure est encore beaucoup plus humaine que les rencontres, la vie de l'équipage, sont encore plus enrichissant que la navigation ou les paysages... bref cette escale est un un beau tournant du voyage...

jeudi 27 septembre 2007

Une journee type a bord....



la journee type : J'ai pas mal veille sur le pont la nuit derniere a refaire le monde avec mon coequiper de quart, puis j'ai continue un peu avec le quart suivant et puis avec mon bouquin...
Du coup ce matin, je dors tranquille dans la banette de la coursive tribord, l'eau coule sous mon oreille... la VHF crachouille, merde il est 8h TU, c'est la vacation avec les mini (et oui on accompagne une course quand même !), hum petit cafe a la table a carte, 30 minute a essayer de joindre tous les copains sur la zone pour prendre leur position, verifier que tout va bien...

C'est bon, ils allumemt comme des bombes, sont heureux et ne troquraient contre rien au monde leur mini bateau et ses surfs endiables contre notre confort... C'est sur aujourd'hui, cette aventure est trop belle, un jour je serais au depart de cette course qui ne fait que des gagnants !

Bon ca hurle sur le pont, je sors en calecon, il fait beau, cool... et des dauphins qui sautent comme des oufs, c'est la teuf, double vrille a 2 m de haut !!! putain c'est Flipper a miami ou quoi ??

Bref, il fait bon, je me vautre dans le cockpit central avec la musique pour finir la nuit.

Un peu plus tard ca sent bon, ca me reveille, un petite quiche sort du four... a table !

Je prend la barre avec le cafe, le vent est monte, 25 noeuds, grand largue mais sans spi (dechire sur un empannage la premiere nuit) le bateau laboure la mer a 10 noeuds et part dans de long surf sereinemement mais la barre devient aund même un peu physique. Je passe la barre, c'est Panos qui remporte le coucours de vitesse avec 11.6 noeuds: Trop vite pour la pêche, je me lance dans la confection d'un pain qu n'a jamais reussi a monter...

Ensuite, Amandine me rapelle a l'ordre : c'est l'heure du cours d'Espagnol ! avec Eric on a un peu de mal un ingurgiter les verbes irreguliers mais ou arrive a se faire des petites conversations de mieux de jour en jour...

Bon il est 18h30 (TU), on a recu par mail les positions des coureurs, on analyse ca avec interet puis c'est la vacation du soir : "a tous les mini, ici Fab sur l'esprit d'equipe..." s'en suit des dicussions sympa, sur leurs conditions, leur moral, leur casse...

Tout ca a la table a carte avec un tipunch puis s'en suit un bon repas, a 10 dans le carre, sous pilote (toujours 25 noeuds et ttes voiles dehors...), je vais vite me coucher j'ai le quart difficile ce soir, de 2 a 4... ce sera un reveil difficile mais un super moment assis sur le portique arriere, musique, petite infusion, quasi pleine lune dans l'etrave et toujours de beau surfs...

mercredi 26 septembre 2007

Arrivao a Funchal Madeira !!!


Arrive a bon port le 25, apres 6 jours de mer !
superbe navigation, du portant tout le temps, entre 10 et 30 noeuds, un super bateau, un equipage vraiment sympa, avec un bateau de 60 pieds, on a passe notre temps a essayer de tenir le rythme sauvage de la flotte des petits bolides...

La vie au large extra cool, super repas, bien dormi, pecher, faire du pain, lire, suivre les mini a la vhf et grace au cartes recues par satellites...

Et encore, prendre des cours d´espagnol sur la plage avant au coucher du soleil, se reveiller avec les dauphins, refaire le monde pendant son quart sous le clair de lune, Barrer sans voir le temps passer par 30 neuds a surfer non-stop a plus de 10 noeuds... Bref, je detaillerais ca un peu plus en detail, en attendant, maintenant c'est l'escale a Funchal, ici le climat est doux, les gens adorables, on retrouve les copains dans une ambiance toujours festive pour chaque arrivee... l'ile est belle et me fait un peu penser a la reunion volcanique, de gros a pic, des nuages au vent, petites ballade a la pointe est ce matin, superbe, j attend que les nuages se levent tun peu pour partir en trek faire la traversee de l ile et faire aussi un peu de parapente... la belle vie !
A bientot pour plus de news et de details....

samedi 15 septembre 2007

Départ retardé...


Pas de départ pour nous et les 89 mini ce dimanche, et pour cause un bon coup de brafougne qui s'annonce a la sortie de gascogne... Pour l'avoir vécu, je pense que ce choix est justifié, 4200 milles a courir, c'est un peu bête d'aller se faire ceuillir après 2 jours de mer...
Un peu déçu, mais ca va, c'est pas comme si je n'avais pas le temps ou un avion a prendre.

Sinon bien installé a bord, le bateau est vraiment top, pour l'équipage, ca a l'air sympa mais pas eu trop le temps de faire connaissance.
L'ambiance est bonne ici, grand soleil, musique brésilienne, plein d'agitation sur les pontons, on file des coups de main a gauche a droite, on flane au bistrot du coin...

Nouveau départ prévu mardi ou mercredi matin, un petit prologue demain pour s'aérer un peu...

vendredi 14 septembre 2007

Youpi c'est parti !

On y est, les sacs sont bouclés, le strict minimum est un peu trop volumineux a mon gout, 150 litres de bagages, plein de bouquins, un peu d'alcool (la bonne poire de JB), de confitures du plessis (merci moman), du matos photo (j'ai craqué sur un nouvel objectif grand angle pour vous ramener de belles images), tout le barda de trek pour s'évader un peu du bord aux escales, de quoi écrire, écouter de la musique, jouer... Coment savoir comment on va s'occuper pendant presque 4 mois en mer ?

Bref, on verra ca plus tard, l'heure est aux détails pratiques :
- Au niveau contact, je garde mon portable (06 28 27 48 32) éventuellement aux escales mais je ne prévois pas de l'utiliser, j'aurais sans doute mon mail perso aux escales, sinon on a un mail a bord via satellite, commun a tout l'equipage et pour du texte uniquement, voici l'adresse : espritdequipe@gmn-usa.com, aussi un tel iridium a 10roro la minute : (00 1 480 768 2500) et/ou 8816 214 12731 un peu tordu mais de toute façon personne ne va s'en servir... au cas ou...
Je vais essayer de tenir à jour ce blog aux escales, n'hésitez pas a visiter et a vous abonner !
- Le programme ! je serais donc a bord d'esprit d'equipe, un fier ancien voilier de course de 18m en alu sur lequel Lionel Péan puis Tabarly ont gagné la withbread (www.espritequipe.com), départ dimanche matin (16/09) de la Rochelle pour accompagner la transat des minis, 89 fous furieux de la mer qui s'élance vers le Brésil a bord de petit bateaux de 6.50m (www.transat650.org/fr/), pointer les bateaux, parler aux solitaires qui deviennent fou, prendre des photo, assurer la secu et beinsur se faire plaisir entre naviguer, jouer au tarot, siester, lire, faire du pain, pécher...
Escale prévue a Funchal (Madère) du 26 sept au 6 octobre, arrivée pour la grosse fiesta a Salvador de Bahia vers le 25 octobre...
Le temps que les petits bateaux arrivent (et qu'on fête l'arrivée de chacun), on repart vers le sud vers le 8 novembre, stop a rio, Isla Grande, Montevideo et une petite semaine d'arrêt a Bouenosse Aires du 22 au 26/11.
Ensuite c'est le Grand sud, Péninsule Valdès, Iles Malouines, Ile des états, cap Horn et enfin Ushuaia, arrivée prévue le 13 décembre (si j'ai tenu jusque la !)
Je prévois de faire un petit trek d'une dizaine de jour en terre de feu en arrivant pour rentrer vers noel au bercail. Si ca tente quelqu'un de faire ca avec moi je suis open, et pourquoi pas en profiter avant pour venir faire un bout de route a bord d'esprit d'équipe ? Faites moi signe...

mercredi 12 septembre 2007

Départ Imminent...

Retour de Grèce, c'était top, du vent du soleil, de l'eau chaude et un équipage bien sympa, voir quelques photos sur http://picasaweb.google.fr/fab.cig.meyer/Grece.
Après 2 mois de voile pour me mettre en jambe, c'est parti pour le voyage au long cours...
Départ avec les mini dimanche de la Rochelle, vers Madère puis salvador de Bahia puis l'argentine, les Malouines et Ushuaia aux alentours de mi décembre après le mytique passage du Horn...
En attendant suis a fond dans les préparatifs, coiffeur (j'ai accumulé une chouffe énorme), déménager l'appart, préparer des gros sacs...